Le colloque (Im)mobilité – Vivre et bouger dans les Alpes, qui s’est déroulé les 1er et 2 septembre 2022 au complexe scolaire de Salvan, proposait un échange pluridisciplinaire autour de la question de la mobilité. Entre risques et opportunités, défis et enjeux, il a offert un temps d’arrêt pour décrypter et comprendre les multiples composantes de cette thématique, ainsi que pour esquisser des pistes afin d’anticiper les changements qui se profilent.

Réunissant des spécialistes issus des domaines des transports, de l’innovation, de l’industrie, de l’environnement, de l’urbanisme, des sciences humaines et sociales ainsi que des acteurs des milieux économiques, touristiques et culturels, ce colloque s’est déroulé en deux temps: jeudi soir, et vendredi toute la journée.

Le jeudi soir, en ouverture, Vincent Pellissier, chef du Service de la mobilité du Canton du Valais, a introduit la thématique de la mobilité et ses multiples composantes. Son intervention a été suivie d’un dialogue entre Marc Atallah, directeur de La Maison d’Ailleurs à Yverdon, et Quentin Ladetto, prospectiviste, autour de la question «Mobilité du futur: qu’en disent la science-fiction et les experts?». Le lendemain, 5 tables rondes ont abordé la question de la mobilité sous différents aspects, notamment liés aux rapports plaine-montagne, à l’urbanisme ou aux modes de travail. 

Quelque 20 intervenants, parmi lesquels des invités de marque tels que Thomas Egger, directeur du Groupement suisse des régions de montagne, Viviane Cretton, anthropologue, professeure à la HES-SO Valais-Wallis, Florian Meyer, directeur des opérations Suisse du bureau d’études indépendant Transitec, Leïla Kebir, professeure en tourisme et économie territoriale à l’Université de Lausanne ou encore Emmanuel Ravalet, associé fondateur du bureau Mobil’homme et chargé de cours au Laboratoire de sociologie urbaine de l’EPFL, Tamar Hosennen, directrice de Regions- und Wirtschaftszentrum Oberwallis AG ont participé aux tables rondes animées par des journalistes.

La participation à la soirée d’ouverture du jeudi ainsi qu’aux tables rondes du vendredi était gratuite, sur inscription préalable.